
UBA forme 700 jeunes talents africains pour incarner l’excellence du leadership bancaire.
Dans un continent où la jeunesse représente à la fois un défi et une promesse, United Bank for Africa (UBA) a décidé de miser sur l’avenir. Le groupe bancaire panafricain vient d’intégrer 700 jeunes professionnels à travers son programme de formation accélérée, le Graduate Management Accelerated Programme (GMAP). Objectif : façonner une nouvelle génération de leaders africains capables de porter haut les couleurs de la banque et du continent.
Un programme stratégique pour l’avenir de la banque
Initié en 2022, le GMAP est aujourd’hui considéré comme la plus grande pépinière de talents du groupe UBA. Conçu pour former de futurs cadres à fort potentiel, il combine apprentissage théorique, immersion sur le terrain et mentorat rapproché avec des dirigeants expérimentés.
Selon le communiqué officiel du groupe, le programme a déjà formé plus de 4 000 jeunes à travers le continent, avec une ambition claire : renforcer le leadership africain dans la banque et la finance.
Lors de la cérémonie d’intégration du 19 octobre 2025 à Lagos, Tony Elumelu, président du conseil d’administration d’UBA, a lancé un message fort :
“Nous croyons au pouvoir transformateur de la jeunesse africaine. Ces jeunes sont les lions et lionnes du continent, appelés à incarner l’excellence.”
700 jeunes, 700 trajectoires d’excellence en devenir
Les 700 jeunes professionnels nouvellement intégrés proviennent de différents pays africains où UBA est implantée. Leur parcours débute par une formation intensive de six mois alliant cours en salle, simulations numériques, missions sur le terrain et accompagnement par des mentors seniors du groupe.
D’après Vanguard News et P.M. News Nigeria, cette cohorte représente bien plus qu’un simple recrutement : c’est une vision à long terme, celle d’une Afrique financièrement souveraine, formée par ses propres talents.
UBA affirme vouloir transformer ces jeunes en “agents de croissance, d’innovation et de performance durable” dans le secteur bancaire africain.
Un investissement dans le capital humain africain
En misant sur la formation et le développement du leadership, UBA consolide sa réputation d’acteur engagé dans la transformation économique du continent.
Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large des grandes institutions africaines : investir dans la jeunesse pour bâtir la résilience, la compétence et la compétitivité du continent à long terme.
Le GMAP n’est donc pas qu’un simple programme de formation. Il incarne une philosophie : celle de la responsabilisation et de l’excellence. Dans un environnement économique où les innovations financières et technologiques s’accélèrent, disposer d’un vivier de jeunes formés à la gestion, à la stratégie et à l’éthique devient un avantage concurrentiel décisif.
L’Afrique, terrain d’opportunités et de responsabilités
Pour UBA, la jeunesse africaine est un capital à valoriser, pas un risque à gérer. Le groupe bancaire, présent dans 20 pays africains, mise sur ces jeunes pour développer de nouvelles offres, notamment dans la digitalisation des services financiers et l’accès au financement des PME.
Cette approche s’inscrit aussi dans la vision plus large de Tony Elumelu, promoteur du concept d’« Africapitalisme », qui prône un développement économique porté par les Africains eux-mêmes, pour les Africains.
Une nouvelle génération prête à transformer le secteur bancaire
L’enjeu est désormais de taille : ces 700 jeunes seront jugés non seulement sur leurs performances internes, mais aussi sur leur capacité à influencer positivement le système financier africain.
Comme l’a résumé un cadre d’UBA :
“Notre ambition n’est pas de former des employés, mais des bâtisseurs de l’Afrique bancaire de demain.”
Au-delà des chiffres et des discours, c’est une image forte que donne UBA : celle d’une banque qui investit dans la jeunesse comme d’autres investissent dans le capital. Dans un continent en pleine mutation, ces 700 jeunes symbolisent un pari sur l’intelligence, la rigueur et la confiance. Et si l’excellence africaine commençait ici, dans les rangs d’une génération formée pour changer les règles du jeu ?
La Rédaction