
Rebranding Africa Forum 2025 : L’Afrique face aux défis et opportunités de l’intelligence artificielle.
Du 9 au 12 octobre 2025, Bruxelles accueillera la 11ᵉ édition du Rebranding Africa Forum (RAF). L’événement, qui se positionne comme une plateforme de dialogue stratégique entre l’Afrique et le monde, mettra cette année l’accent sur un thème brûlant :
« Les enjeux de l’intelligence artificielle pour l’Afrique ».
Un rendez-vous devenu incontournable
Créé pour améliorer l’image de l’Afrique et valoriser ses atouts, le RAF attire chaque année décideurs politiques, chefs d’entreprise, experts et chercheurs. Pour sa 11ᵉ édition, les organisateurs veulent placer l’Afrique au cœur des débats mondiaux sur l’IA.
L’IA, levier ou menace ?
Si l’intelligence artificielle suscite fascination et craintes, elle représente surtout un levier de développement pour l’Afrique. Applications dans la santé, l’éducation, la culture, la logistique ou encore l’agriculture : les possibilités sont nombreuses. Mais les défis sont tout aussi réels : infrastructures insuffisantes, gouvernance numérique encore balbutiante, manque de financements et de compétences spécialisées.
Un espace de réflexion et d’action
Le forum s’articulera autour de panels thématiques couvrant la gouvernance, la finance, l’agro-industrie, l’extractif, les assurances ou encore les infrastructures. Il s’agit de réfléchir à une appropriation africaine de l’IA, adaptée aux réalités locales, plutôt que d’importer des modèles extérieurs.
Des ateliers, masterclasses et rencontres B2B permettront également de connecter jeunes innovateurs, entreprises et bailleurs de fonds. L’objectif : transformer les idées en projets concrets.
Le soutien des partenaires financiers
Cette édition est soutenue par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC/EBID), partenaire majeur de l’événement. Leur engagement illustre l’importance des financements publics et privés pour accélérer la transformation numérique du continent.
Le RAF 2025 ne sera pas seulement une vitrine d’idées, mais aussi un test de volonté politique et économique. L’Afrique saura-t-elle tirer parti de l’intelligence artificielle pour répondre à ses défis structurels — emploi, éducation, industrialisation ?
En octobre à Bruxelles, une partie de la réponse se jouera.
La Rédaction