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Luxembourg-BAD : Un petit pays pour de grands espoirs africains.

Le Luxembourg, ce minuscule État au cœur de l’Europe, a une fois de plus démontré que sa taille ne limite en rien son ambition mondiale. En renouvelant son partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), le Grand-Duché affirme son engagement à soutenir le développement durable en Afrique, notamment à travers le financement de projets verts, inclusifs et résilients.


Un partenariat stratégique pour une Afrique durable

Le 7 novembre 2025, en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington, le ministre luxembourgeois des Finances, Gilles Roth, et le président de la BAD, Dr Sidi Ould Tah, ont officialisé le renforcement de leur coopération.
L’objectif est clair : accélérer la croissance durable en Afrique en mobilisant davantage de ressources, publiques comme privées.

Depuis son adhésion à la BAD en 2014, le Luxembourg s’est imposé comme un partenaire clé de l’institution panafricaine. Ses contributions au Fonds africain de développement (FAD) — le guichet concessionnel de la Banque — témoignent d’un engagement croissant.
Pour le cycle ADF-16, le Luxembourg avait déjà débloqué 12,7 millions d’euros, soit une hausse d’environ 10 % par rapport à son précédent engagement.


Un engagement au-delà des chiffres

Au-delà du simple financement, le Luxembourg se distingue par la qualité de sa coopération technique. Le pays européen met à disposition son expertise en finance durable, en technologies financières (fintech) et en mobilisation de capitaux à impact social.
Le Grand-Duché est également partenaire fondateur de deux initiatives majeures de la BAD :

  • le Africa Digital Financial Inclusion Facility (ADFI), pour étendre l’accès aux services financiers numériques ;
  • le Capital Markets Development Trust Fund, qui soutient la création de marchés financiers solides sur le continent.

Cette alliance repose sur une philosophie commune : bâtir un développement africain qui attire et canalise les investissements privés, plutôt que de se limiter à l’aide publique traditionnelle.


Des priorités alignées sur les défis du continent

La nouvelle phase de partenariat vise à concentrer les efforts sur plusieurs axes prioritaires :

  • la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique ;
  • le développement du secteur privé et des PME locales ;
  • l’inclusion financière et numérique ;
  • la promotion de l’égalité des genres.

« Les besoins de l’Afrique sont considérables, mais ses opportunités le sont encore davantage », a déclaré le ministre Gilles Roth, soulignant que le Luxembourg entend mettre sa puissance financière au service d’un développement équilibré, respectueux de l’environnement et des communautés.


Une coopération qui inspire

Pour la BAD, ce partenariat n’est pas anodin. Il illustre une nouvelle approche du financement du développement, plus flexible, plus innovante et mieux adaptée aux réalités africaines.
Le président Ould Tah a salué le « partenariat exemplaire » du Luxembourg, qui, selon lui, combine rigueur financière et solidarité internationale.
Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du 17ᵉ cycle du FAD (ADF-17), dont la reconstitution des ressources est prévue pour décembre 2025. Elle devrait permettre de renforcer la capacité d’intervention de la Banque dans les pays africains les plus fragiles.


Petit pays, grandes ambitions
En soutenant la BAD, le Luxembourg rappelle qu’en matière de développement durable, la puissance se mesure moins à la taille qu’à la vision.
Et si, au cœur de l’Afrique, le Grand-Duché n’est pas un géant, il en est assurément un allié stratégique discret, mais déterminé à transformer le continent par la finance durable.

La Rédaction

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