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Le Sénégal reçoit 115 millions de dollars de la Banque mondiale pour réformer ses finances publiques.

Ce soutien financier vise à renforcer la transparence budgétaire, améliorer la gestion de la dette et moderniser les services publics.

La Banque mondiale a approuvé, le mercredi 25 juin 2025, un financement de 115 millions de dollars (soit environ 65 milliards FCFA) en faveur du Sénégal. Ce soutien a pour but de rendre la gestion des finances publiques plus efficace et transparente, tout en renforçant la capacité du pays à mobiliser ses propres ressources fiscales.

Ce financement est accordé par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), le guichet concessionnel de la Banque mondiale, dans le cadre du programme SEN-FINTRAC 2025-2029, un projet clé pour la stabilité budgétaire du pays. Cette initiative est en lien avec la Vision 2050 du Sénégal, qui vise une croissance inclusive et durable.

Trois objectifs : budget, dette et recettes

Le programme s’organise autour de trois axes principaux :

  1. Une meilleure gestion budgétaire, avec un suivi plus rigoureux des dépenses de l’État.
  2. Une dette publique mieux contrôlée, grâce à un registre centralisé.
  3. Une mobilisation renforcée des recettes fiscales, à travers des outils modernes.

La Banque mondiale prévoit notamment d’appuyer la digitalisation des finances publiques, comme l’usage de plateformes électroniques pour la passation des marchés et le suivi budgétaire.

Sur les 115 millions de dollars, 105 millions serviront directement à financer les réformes, et 10 millions seront consacrés à une assistance technique (formation, numérique, modernisation des administrations, etc.).

Une coopération de long terme avec Dakar

Selon Keiko Miwa, directrice de la Banque mondiale pour le Sénégal, ce programme doit aider à « bâtir un système plus transparent et plus responsable, pour mieux servir les citoyens ». Il s’inscrit aussi dans la continuité du programme SEN-FISCALE, et prépare le terrain pour un futur cycle de réformes appelé RESET, actuellement en discussion.

Y.Berthé

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