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L’Afrique se forme à l’ère de l’intelligence artificielle : La BAD en chef d’orchestre.

La Banque africaine de développement (BAD) met l’intelligence artificielle (IA) au cœur de la transformation numérique du continent. En soutenant une formation innovante destinée aux États membres de l’Union africaine, l’institution entend doter les décideurs africains des compétences nécessaires pour exploiter les outils numériques les plus avancés dans le suivi et l’évaluation des politiques publiques.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du deuxième plan décennal (2024-2033) de l’Agenda 2063, feuille de route stratégique visant à bâtir une Afrique prospère et intégrée à l’horizon 2063.


Un séminaire pour préparer l’avenir

Pendant cinq jours, Lusaka, capitale de la Zambie, a accueilli le cinquième séminaire annuel sur l’utilisation de l’IA pour améliorer le suivi, l’évaluation et la production de rapports liés à l’Agenda 2063.

Organisé conjointement par la Commission de l’Union africaine et la Fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF), l’événement a bénéficié d’un appui technique et financier de la BAD.

Au programme : l’apprentissage et la maîtrise de plateformes d’IA émergentes comme Ailyse, ChatGPT, Google AI Studio, Google Gemini et Perplexity. Ces outils permettent d’analyser de grandes quantités de données, de produire des indicateurs fiables et d’aider les gouvernements à prendre des décisions fondées sur des preuves.


L’IA comme alliée des politiques publiques

Pour Abibu Tamu, coordinateur principal des programmes à la BAD, l’IA est bien plus qu’une avancée technologique :

« L’intelligence artificielle transforme la façon dont nous collectons et analysons les données. Elle permet d’orienter les politiques avec précision et d’optimiser l’allocation des ressources. »

En d’autres termes, l’IA pourrait devenir l’outil indispensable pour cibler les investissements publics, anticiper les besoins et mesurer efficacement les résultats obtenus.


Un espace d’échanges et de bonnes pratiques

Le séminaire ne s’est pas limité à la formation technique. Il a aussi permis aux participants de partager leurs expériences et de s’inspirer des réussites observées dans d’autres pays africains. Des discussions ont porté sur les stratégies pour renforcer la planification nationale, améliorer la reddition de comptes et intégrer l’IA dans les systèmes de gouvernance.


Une stratégie au service de la souveraineté africaine

En investissant dans les compétences numériques des États membres, la BAD réaffirme son rôle moteur dans la transformation digitale du continent. Ce choix stratégique est parfaitement aligné avec la vision de l’Agenda 2063 : faire de l’Afrique un acteur global, innovant et capable de décider de son avenir sur la base de données solides.


À l’heure où l’intelligence artificielle redessine les règles du jeu mondial, l’Afrique ne veut pas être spectatrice. Grâce à l’impulsion de la BAD, elle prépare ses équipes à manier les outils du futur, pour que chaque décision soit plus éclairée… et chaque pas plus sûr vers 2063.

La Rédaction

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