La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) vient d’officialiser son adhésion à l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, une initiative impulsée par la présidence brésilienne du G20. Avec cette entrée, validée en août 2025, l’institution régionale basée à Lomé élargit son horizon et renforce sa voix dans le concert mondial où la sécurité alimentaire reste une priorité brûlante.

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Une coalition d’ampleur mondiale

L’Alliance mondiale compte aujourd’hui 197 membres : 102 pays, 29 organisations internationales, 14 institutions financières et 52 fondations. Son objectif ? Rien de moins que de contribuer à l’éradication de la faim et de la pauvreté, en phase avec les Objectifs de développement durable (ODD) 1, 2 et 10 des Nations unies : pas de pauvreté, faim zéro et réduction des inégalités.

L’arrivée de la BOAD marque une avancée symbolique : l’Afrique de l’Ouest, où les défis alimentaires sont criants, dispose désormais d’un canal supplémentaire pour peser dans les débats mondiaux et attirer davantage de ressources.

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Deux piliers stratégiques pour l’Afrique de l’Ouest

La contribution de la BOAD s’articule autour de deux leviers principaux :

• Le financement : forte de son expertise en structuration et mobilisation de ressources, l’institution mettra son savoir-faire au service de projets agricoles, de sécurité alimentaire et de développement rural.
• Le partage de connaissances : avec ses cinquante années d’expérience auprès des huit États membres de l’UEMOA, la Banque entend diffuser ses pratiques en matière de gouvernance, d’efficacité des projets et de lutte contre l’insécurité alimentaire.

En retour, la BOAD pourra bénéficier d’un réseau international de partenaires capables d’apporter innovations, financements spécialisés et bonnes pratiques dans la lutte contre la pauvreté.

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Un contexte de vulnérabilité accrue

Cette adhésion intervient alors que la région ouest-africaine traverse une période délicate. Plus de 40 millions de personnes sont encore confrontées à l’insécurité alimentaire chronique, selon les estimations des Nations unies.

Pour la BOAD, dirigée par Serge Ekué, rejoindre l’Alliance mondiale représente à la fois un geste de solidarité et une stratégie : renforcer son rôle de catalyseur du développement durable, mais aussi accroître sa visibilité internationale.

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Une voix qui compte désormais

En rejoignant cette initiative mondiale, la BOAD franchit une étape décisive. L’Afrique de l’Ouest n’est plus seulement spectatrice des débats sur la faim et la pauvreté : elle y participe activement, avec un acteur régional capable de transformer les ambitions en projets concrets.

La bataille est loin d’être gagnée, mais une chose est certaine : la BOAD a choisi de placer la lutte contre la faim au cœur de son agenda, et ce choix pourrait bien changer la donne pour des millions de vies.

La Rédaction