La semaine boursière qui s’est achevée le 3 octobre 2025 à la BRVM reflète une dynamique contrastée. Alors que certains titres se sont envolés de plus de 7 % lors de la dernière séance, d’autres ont souffert tout au long de la semaine, entraînant les indices dans le rouge.

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Les grands gagnants de la semaine

Les hausses les plus spectaculaires sont venues de titres de moyenne capitalisation :

• BNBC : +7,50 % sur la séance du vendredi, consolidant une progression hebdomadaire proche de +8 %.
• FTSC : +7,40 % vendredi, après plusieurs séances calmes.
• PRSC et CFAC : +7,39 % et +7,35 % respectivement, boostant leurs performances hebdomadaires.

Ces valeurs se distinguent par des volumes parfois modestes, ce qui rend leurs cours plus sensibles aux mouvements d’investisseurs.

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Les valeurs en difficulté

À l’inverse, plusieurs poids lourds du marché ont pesé sur la tendance générale :

• Dans le secteur bancaire, certaines grandes capitalisations ont enregistré de légers replis, grignotant les gains hebdomadaires.
• Dans l’agro-industrie, les titres liés au coton et à l’huile de palme ont souffert de prises de bénéfices, enregistrant des baisses cumulées de 2 à 3 % sur la semaine.
• Dans les services publics (télécoms, distribution), des corrections techniques ont limité l’élan haussier du marché.

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Les indices en retrait

Conséquence de cette configuration :

• L’indice BRVM-Composite (BRVM-C) a perdu 0,31 % vendredi et clôt la semaine en territoire légèrement négatif.
• L’indice BRVM-30 a reculé de 0,51 % sur la séance et termine la semaine en baisse, pénalisé par le repli des grandes valeurs bancaires et agro-industrielles.

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Analyse sectorielle

• Banques : le secteur reste le pilier de la cote. Malgré la bonne tenue de quelques banques de taille moyenne, les mastodontes ont tiré les indices vers le bas.
• Agro-industrie : semaine mitigée, marquée par des ventes techniques et une attente d’annonces de résultats.
• Services (télécoms, distribution) : relativement stables, mais sans catalyseur pour entraîner le marché.
• Industrie et construction : quelques gains isolés, mais volumes réduits.

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La semaine du 29 septembre au 3 octobre illustre bien la physionomie actuelle de la BRVM : un marché où quelques valeurs peuvent flamber de manière spectaculaire, sans pour autant compenser les pressions exercées par les grands secteurs structurants.

En somme, les investisseurs doivent garder à l’esprit une double réalité :

• les opportunités de court terme existent, souvent sur des valeurs de niche,
• mais la tendance globale reste largement dictée par les performances du secteur bancaire et agro-industriel, véritables baromètres de la place régionale.

La Rédaction