Après avoir franchi pour la première fois de son histoire la barre symbolique des 320 points, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a marqué une pause. Lors de la dernière séance, les principaux indices ont accusé un recul, traduisant un climat d’arbitrages et de détachement de dividendes qui a influencé le comportement des investisseurs.

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Une dynamique haussière freinée

La BRVM avait entamé la semaine sur une note historique avec un sommet à 320 points, illustrant l’enthousiasme des investisseurs pour le marché régional depuis le début de l’année. Mais cette progression spectaculaire a suscité des prises de bénéfices. L’indice BRVM Composite a reculé de 0,72 % à 318,59 points, tandis que le BRVM 30 a perdu 0,85 % à 154,68 points. Même tendance pour l’indice Prestige, en baisse de 0,63 % à 131,86 points.

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Les valeurs les plus touchées

Plusieurs entreprises cotées ont subi de fortes corrections liées aux opérations de dividendes.

• SITAB CI a signé le recul le plus marqué de la séance : –8,62 %, conséquence directe du détachement de dividende.
• Africa Global Logistique (AGL) a chuté de 6,67 %, après l’annonce du paiement des dividendes qui a incité certains investisseurs à se repositionner.
• NEI-CEDA a également cédé 3,23 %, victime d’une pression vendeuse persistante.

Ces mouvements reflètent une stratégie classique des investisseurs qui préfèrent sécuriser leurs gains avant que les titres ne cotent « hors dividende ».

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Des hausses notables malgré la prudence

Dans ce climat contrasté, certaines valeurs ont tiré leur épingle du jeu.

• SICOR a enregistré la meilleure performance du jour avec une hausse de 7,07 %, confirmant son statut de titre à fort potentiel spéculatif.
• Bernabé CI a progressé de 6,18 %, soutenue par la confiance accordée à son secteur.
• UNI-WAX CI a gagné 4,83 %, poursuivant son redressement après une période d’incertitude.

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La domination des grandes capitalisations

En termes de volumes, Sonatel est restée la valeur la plus échangée avec 102 millions FCFA, soit 13 % des transactions totales qui se sont établies à 781,53 millions FCFA. Une concentration des flux qui démontre l’intérêt constant des investisseurs pour les grandes capitalisations jugées plus stables et liquides.

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Une pause plutôt qu’un retournement ?

Ce recul des indices ne traduit pas un désengagement des investisseurs, mais plutôt une respiration technique après une série de hausses spectaculaires. Les arbitrages liés aux dividendes constituent un passage obligé dans le cycle boursier. Reste à savoir si cette pause ouvrira la voie à une phase de consolidation durable, ou si la dynamique haussière reprendra dès les prochaines séances.

La Rédaction