La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a offert ce jour une séance contrastée, entre envolées spectaculaires et replis marqués. Si certaines valeurs se sont distinguées par des performances remarquables, d’autres ont accusé un net recul, rappelant aux investisseurs que le marché reste toujours un terrain de volatilité.

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Des indices aux trajectoires divergentes

L’indice phare BRVM Composite a grignoté 0,07 % pour s’établir à 323,35 points, soutenu par la solide performance de Sonatel, dont la contribution estimée à plus de 7,5 milliards FCFA a permis de maintenir l’indice dans le vert.
À l’inverse, le BRVM 30 a reculé de 0,16 %, se fixant à 160,40 points, affecté par la contre-performance de plusieurs valeurs bancaires. Le BRVM Prestige, de son côté, a progressé de 0,08 % à 136,63 points, profitant également du dynamisme de Sonatel.

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Les étoiles du jour : SETAO, Oragroup et CFAO Motors

Trois titres se sont hissés en haut de l’affiche :

• SETAO CI : +7,50 % à 1 075 FCFA, confirmant son attractivité auprès des investisseurs.
• Oragroup TG : +7,47 % à 2 085 FCFA, porté par la publication de résultats semestriels exceptionnels en 2025.
• CFAO Motors CI : +7,43 % à 1 085 FCFA, signe que le secteur automobile reste un pilier de la cote régionale.

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Les grands perdants : BOA Burkina, NEI-CEDA et Filtisac

À l’opposé, certains titres ont lourdement pesé sur la tendance :

• BOA Burkina Faso : –7,42 % à 3 870 FCFA, après l’annonce de résultats jugés décevants au premier semestre.
• NEI-CEDA : –5,84 % à 645 FCFA, confirmant les difficultés persistantes de l’édition.
• Filtisac : -4,78 % à 4 385 FCFA, malgré un volume d’échanges élevé.

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Une activité dominée par deux poids lourds

Le volume global des transactions s’est établi à près de 996 millions FCFA, avec deux valeurs concentrant l’essentiel de l’activité :

• Filtisac (138,1 millions FCFA)
• Sonatel (137 millions FCFA)
  À elles seules, elles représentent près de 27,6 % du marché de la séance.

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Un marché entre opportunités et incertitudes

La séance illustre parfaitement les deux visages de la BRVM : d’un côté, des titres dynamiques comme Oragroup ou CFAO Motors qui séduisent les investisseurs ; de l’autre, des poids lourds bancaires fragilisés par des résultats moins convaincants.

En clair, les opportunités existent bel et bien, mais elles exigent un suivi attentif. Pour les investisseurs, la leçon est claire : à la BRVM, rien n’est jamais acquis, et la prudence reste une vertu.

La Rédaction