BRVM : Alios Finance et les valeurs de consommation stimulent la tendance haussière.
Le marché financier régional a clôturé la séance sur une note positive, confirmant l’intérêt persistant des investisseurs pour les valeurs bancaires et de consommation. La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a ainsi vu ses principaux indices terminer en hausse, reflétant une dynamique soutenue par des publications de résultats semestriels encourageants.
Une séance dominée par les valeurs bancaires
BOA Burkina Faso s’est distinguée comme la valeur la plus active de la séance, enregistrant 93,2 millions FCFA de transactions, soit 10,61 % du volume global estimé à 878,42 millions FCFA. Cette performance traduit la confiance des investisseurs dans les titres bancaires à forte liquidité, qui continuent de constituer une base solide du marché régional.
L’indice BRVM Composite progresse ainsi de +0,71 % pour atteindre 313,10 points. Les indices sectoriels BRVM 30 et BRVM Prestige suivent la même tendance, affichant respectivement +0,44 % à 151,49 points et +0,32 % à 129,27 points.
Les valeurs de consommation en vedette
Les plus fortes hausses de la journée reviennent à SAFCA, qui s’envole de +7,50 % à 860 FCFA, enregistrant une troisième séance consécutive dans le vert grâce à ses résultats semestriels positifs. Unilever CI suit avec +7,49 % à 52 640 FCFA, confirmant l’intérêt des investisseurs pour les valeurs agroalimentaires et de grande consommation. SICABLE complète ce trio haussier avec +4,17 % à 1 250 FCFA, soutenue par des anticipations favorables sur ses activités industrielles.
Quelques replis techniques
Malgré cette tendance globalement haussière, certaines valeurs ont subi des prises de bénéfices. BOA Niger cède -2,19 % à 2 455 FCFA, tandis que ONATEL BF (-2,08 %) et NEI CEDA (-0,84 %) affichent également des replis. Ces baisses ponctuelles reflètent des arbitrages ciblés dans un marché qui reste sélectif et attentif aux fondamentaux des entreprises.
Globalement, la séance confirme la résilience de la BRVM, portée par l’attrait des investisseurs pour les secteurs bancaires et de consommation, soutenus par des publications financières jugées solides.
La Rédaction
