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Burkina Faso : Un conglomérat kényan mise sur la filière laitière pour booster l’économie locale.

Le Burkina Faso s’apprête à accueillir un nouvel acteur de poids dans son paysage agro-industriel. JIT Group, un conglomérat kényan présent dans l’agroalimentaire, la distribution et l’hôtellerie, a annoncé son projet d’implanter une usine de transformation de produits laitiers dans le pays. La délégation, conduite par le président du groupe, Navnit Patel, a été reçue à Ouagadougou par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, le 1er août 2025.


Un projet industriel intégré de la ferme à l’exportation

L’usine ne se limitera pas à la transformation du lait brut. Elle sera conçue comme une plateforme intégrée couvrant toute la chaîne de valeur laitière :

  • appui technique aux éleveurs pour améliorer les rendements,
  • collecte et transformation du lait local,
  • distribution sur le marché national,
  • et exportation vers les pays de la CEDEAO.

L’ambition est de valoriser le potentiel agricole local, de réduire la dépendance aux importations de lait en poudre et de favoriser la sécurité alimentaire nationale.


Retombées économiques et sociales significatives

Selon les prévisions de JIT Group, le projet pourrait générer plus de 5 000 emplois directs et indirects. Il contribuera à dynamiser l’économie rurale, notamment dans les zones d’élevage, et à renforcer les revenus des producteurs.

Cette implantation s’inscrit dans un contexte où le secteur laitier burkinabè, encore peu structuré, peine à répondre à la demande intérieure. Moins de 5 % du lait consommé dans le pays provient actuellement de la production locale.


Un signal positif pour l’investissement africain sud-sud

Le choix du Burkina Faso par JIT Group illustre la montée en puissance des investissements intra-africains. Le Kenya, fort de son expertise dans l’agro-industrie et la transformation laitière, voit dans le Burkina un marché stratégique :

  • main-d’œuvre disponible,
  • demande locale croissante,
  • positionnement logistique central dans la CEDEAO.

Pour les autorités burkinabè, ce projet envoie un message rassurant aux investisseurs : malgré les défis sécuritaires et économiques, le pays reste ouvert aux projets productifs, surtout dans l’agroalimentaire, secteur clé pour la souveraineté économique.

La Rédaction

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