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Burkina Faso : Donsin, l’aéroport de tous les espoirs, franchit une nouvelle étape avec plus de 10 milliards FCFA d’équipements.

Le projet de l’aéroport international de Ouagadougou-Donsin entre dans sa phase décisive. Réuni en Conseil des ministres le 11 septembre 2025, le gouvernement burkinabè a adopté un rapport autorisant l’acquisition et la mise en service d’équipements aéronautiques pour un montant de 10,28 milliards FCFA, financés par le budget de l’État. Ce pas concret marque l’approche de l’ouverture d’une infrastructure appelée à transformer le paysage aérien du Burkina Faso.


Un projet structurant pour le pays

Situé à une trentaine de kilomètres de la capitale, l’aéroport de Donsin est l’un des projets phares d’infrastructures de transport au Burkina Faso. Sa mission : remplacer l’actuel aéroport international de Ouagadougou, saturé et enclavé au cœur de la ville. Conçu dès le départ pour répondre aux standards internationaux, Donsin se veut plus qu’une piste de décollage : une véritable porte d’entrée moderne pour la sous-région.

Le coût total du projet, estimé initialement à plus de 436 milliards FCFA, a été réévalué au fil des années pour dépasser parfois les 500 milliards FCFA en raison des compléments et ajustements.


Les équipements au cœur de la sécurité

L’enveloppe de 10,28 milliards FCFA servira à acquérir et installer des équipements aéronautiques indispensables : radars, balises de navigation, systèmes de communication, dispositifs de surveillance et d’atterrissage. Autant d’outils techniques qui constituent l’ossature invisible mais vitale d’un aéroport moderne. Sans eux, impossible d’assurer la sécurité des vols ni d’obtenir les certifications internationales nécessaires pour accueillir les grandes compagnies aériennes.

Le délai d’exécution est fixé à 12 mois maximum, ce qui laisse entrevoir une mise en service de plus en plus proche.


Un levier pour l’économie et l’intégration régionale

Au-delà de l’aspect technique, Donsin représente un levier stratégique pour l’économie nationale. En désengorgeant l’actuel aéroport, il permettra d’améliorer la fluidité du trafic aérien et d’offrir une meilleure expérience aux passagers comme aux opérateurs du fret.

Les autorités misent aussi sur son rôle dans l’intégration régionale : en devenant une plateforme aérienne compétitive, Ouagadougou pourrait capter une partie des flux de passagers et de marchandises qui traversent l’Afrique de l’Ouest. Le tourisme, les échanges commerciaux et même les investissements étrangers devraient en bénéficier.


Une ambition nationale

Avec cette nouvelle étape, le gouvernement burkinabè confirme sa volonté de moderniser ses infrastructures pour renforcer la compétitivité du pays. La stratégie est claire : faire de Donsin un hub aérien régional et un outil de développement durable.


À Donsin, les grues et les chantiers laissent peu à peu place aux tours de contrôle et aux radars. Dans un an, si le calendrier est tenu, l’aéroport international pourrait enfin ouvrir ses portes. Plus qu’une infrastructure, c’est le symbole d’un Burkina Faso qui veut s’élever et prendre toute sa place dans le ciel africain.

La Rédaction

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