Bamako a vibré, les 16 et 17 octobre 2025, au rythme de la 3ᵉ édition des Journées Ouest-Africaines de l’Audit Interne (JOAAI). Une rencontre d’envergure qui a réuni des auditeurs, inspecteurs, contrôleurs et responsables d’institutions publiques et privées venus de 13 pays de la sous-région. Pendant deux jours, la capitale malienne s’est imposée comme le centre nerveux de la réflexion sur la bonne gouvernance et la transparence financière en Afrique de l’Ouest.

Organisée par l’Association des Contrôleurs, Inspecteurs et Auditeurs du Mali (ACIAM / IIA Mali) en partenariat avec l’Union des Instituts d’Audit Interne de l’Afrique de l’Ouest (UIAI-AO), la rencontre a été placée sous le thème :

« L’audit interne, levier de performance et de durabilité des organisations publiques et privées ».

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Une édition placée sous le parrainage du Président Assimi Goïta

Le lancement officiel des travaux a été présidé par Moussa Alassane Diallo, ministre de l’Industrie et du Commerce, représentant le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, parrain de l’événement.
Ce dernier a accordé, le lendemain, une audience à une délégation de l’Union des Instituts d’Audit Interne de l’Afrique de l’Ouest, conduite par Mme Hawaly Traoré Koné, Présidente de l’ACIAM.
Le chef de l’État a salué le rôle des auditeurs dans la consolidation de la gouvernance publique, rappelant que « la transparence et la rigueur de gestion sont des conditions non négociables pour une Afrique souveraine et performante ».

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Une mobilisation régionale inédite autour de la gouvernance

Les JOAAI 2025 ont rassemblé des experts venus de 13 pays, parmi lesquels le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Togo et le Niger. Les débats ont porté sur des sujets aussi variés que :

• la mise en œuvre des normes internationales d’audit (IFRS, COSO) ;
• le rôle de l’audit interne dans la prévention des risques financiers et institutionnels ;
• l’importance de la certification professionnelle des auditeurs en Afrique ;
• et la place de la gouvernance éthique dans la transformation économique du continent.

Des panels thématiques, des ateliers de formation et des échanges de bonnes pratiques ont rythmé ces deux journées. Les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre États et acteurs privés pour rendre l’audit interne plus stratégique et moins administratif.

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Le Mali, nouvelle vitrine de la gouvernance régionale

En accueillant cette 3ᵉ édition, le Mali a réaffirmé son ambition de s’imposer comme un pôle régional de l’excellence en gouvernance et en contrôle interne. Pour les autorités, cette rencontre va au-delà d’un simple rendez-vous professionnel : elle traduit la volonté du pays de moderniser ses institutions et d’asseoir une culture de responsabilité dans la gestion publique.

Mme Hawaly Traoré Koné, présidente de l’ACIAM, a d’ailleurs souligné que « l’audit interne ne doit plus être perçu comme une contrainte, mais comme un outil de progrès et de performance durable pour nos organisations ».

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Des perspectives concrètes pour la sous-région

Les participants se sont accordés sur plusieurs résolutions :

• promouvoir la formation continue des auditeurs internes ;
• encourager la création d’un réseau ouest-africain de partage d’expériences ;
• et renforcer le plaidoyer pour une intégration accrue de l’audit interne dans la gouvernance publique et la performance des entreprises.

À terme, l’objectif est clair : faire de l’audit interne un levier de confiance, d’efficacité et de transparence, au service du développement durable de l’Afrique de l’Ouest.

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Quand la transparence devient un projet collectif, la confiance renaît. À Bamako, les experts de l’audit ont rappelé une évidence : sans contrôle, la croissance reste une promesse fragile. Avec les JOAAI, le Mali signe un message fort — celui d’une Afrique qui veut grandir par la rigueur.

La Rédaction