
Sénégal : Plus de 23,5 milliards de dollars d’investissements annoncés au Forum Invest in Sénégal 2025.
C’est un record inédit dans l’histoire économique du Sénégal.
Au terme du Forum Invest in Sénégal 2025 (FII Sénégal), tenu les 7 et 8 octobre à Diamniadio, le pays a engrangé des intentions d’investissements d’un montant global de 13 211 milliards de francs CFA, soit environ 23,5 milliards de dollars.
Un signal fort de la confiance des investisseurs dans le potentiel économique du pays, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko.
Un forum sous le signe de la confiance internationale
Organisé sous le thème « Le Sénégal, hub de croissance et d’opportunités pour l’Afrique », le forum a rassemblé plus de 11 700 participants venus de 70 pays.
Chefs d’État, ministres, dirigeants d’entreprises, institutions financières, bailleurs de fonds et acteurs du secteur privé se sont réunis à Diamniadio pour identifier les nouveaux leviers de croissance du Sénégal.
En deux jours, 51 accords, protocoles et lettres d’intention ont été signés. Ils portent sur des projets d’envergure dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, des infrastructures, du numérique, du tourisme et de l’industrie manufacturière.
13 211 milliards FCFA : un record historique d’engagements
Les 13 211 milliards FCFA (23,5 milliards USD) annoncés représentent l’équivalent de plus de 40 % du PIB national, un niveau d’engagement inédit pour le pays.
Selon les organisateurs, ces promesses d’investissement témoignent de la stabilité politique retrouvée et du nouvel élan économique impulsé par les réformes du gouvernement Faye-Sonko.
« Le Sénégal dispose de tous les atouts pour devenir une plateforme régionale de production, d’innovation et de transformation », a déclaré le ministre de l’Économie, Abdourahmane Sarr, à la clôture du forum.
Des projets phares dans les secteurs stratégiques
Les partenariats annoncés couvrent un large spectre de domaines clés :
- Énergie : développement de centrales solaires, éoliennes et projets gaziers dans le cadre du programme national de transition énergétique.
- Infrastructures : extension du port de Ndayane, modernisation du réseau routier et construction de zones économiques spéciales.
- Numérique : création de pôles technologiques régionaux et renforcement de la connectivité Internet.
- Agriculture : appui à la souveraineté alimentaire et développement de chaînes de valeur agro-industrielles.
- Tourisme et culture : promotion de destinations écotouristiques et rénovation de sites patrimoniaux.
Un tournant pour l’attractivité du Sénégal
Avec ces engagements, le Sénégal confirme sa place parmi les économies les plus attractives d’Afrique de l’Ouest.
Les investisseurs étrangers saluent les réformes entamées dans la gouvernance économique, la transparence budgétaire et la simplification des procédures administratives.
Pour le gouvernement, cette réussite reflète la nouvelle approche économique du pays : une croissance centrée sur l’investissement productif et la création d’emplois durables.
« Ce forum n’est pas un événement de plus, c’est un tournant », a insisté Ousmane Sonko.
« Il marque le passage d’un modèle dépendant à un modèle fondé sur la valeur ajoutée, l’innovation et la souveraineté économique. »
L’enjeu : transformer les promesses en réalisations
Si l’enthousiasme est palpable, le défi reste de convertir les engagements en projets effectifs.
Les autorités ont annoncé la mise en place d’un comité de suivi des investissements chargé de veiller à la concrétisation des accords signés, à travers un calendrier précis et une coordination entre les ministères concernés.
Les premiers chantiers devraient démarrer dès le premier semestre 2026, selon le ministère de l’Économie.
Avec plus de 23,5 milliards de dollars d’investissements en perspective, le Forum Invest in Sénégal 2025 s’impose comme un jalon majeur pour l’économie sénégalaise.
Au-delà des chiffres, il symbolise le retour de la confiance, la montée en puissance du pays sur la scène régionale et la volonté du nouveau gouvernement d’en faire un modèle africain de croissance inclusive.
La Rédaction