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AES : A Bamako, les présidents des parlements unissent leurs voix pour consolider la coopération parlementaire.

Le 7 octobre 2025, le président de la Transition du Mali, le général Assimi Goïta, a reçu au Palais de Koulouba les présidents des organes législatifs du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération parlementaire au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), une étape cruciale vers la construction d’institutions confédérales fortes et solidaires.


Un dialogue parlementaire au service de la Confédération

Autour du président Goïta, les responsables des parlements des trois pays sahéliens ont échangé sur les moyens d’harmoniser les cadres législatifs et de favoriser une meilleure coordination institutionnelle entre leurs États.
Objectif : doter la Confédération AES d’une assise parlementaire efficace, capable de soutenir les décisions communes et de traduire les ambitions politiques en réformes concrètes.

Selon plusieurs sources officielles, les échanges ont porté sur la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre les institutions législatives du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Cette dynamique s’inscrit dans le prolongement du processus engagé lors des réunions de Ouagadougou et Niamey, consacrées à la création d’un Parlement confédéral de l’AES.


Vers un Parlement confédéral sahélien

Cette coopération parlementaire vise à poser les bases d’un organe législatif commun à la Confédération, à l’image du Parlement européen pour l’Union européenne.
Ce futur Parlement aura pour mission de :

  • soutenir la mise en œuvre des politiques communes de défense, d’économie et d’éducation ;
  • renforcer la cohérence législative entre les États membres ;
  • et favoriser la participation citoyenne dans la construction du nouvel ensemble sahélien.

Le général Assimi Goïta a salué cette démarche, soulignant que la force de l’AES repose sur l’unité institutionnelle et la confiance mutuelle.
Selon lui, “l’intégration politique du Sahel ne peut être durable que si elle repose sur des parlements forts, au service des peuples”.


Un moment symbolique pour Bamako

Le choix de Bamako pour accueillir cette rencontre n’est pas anodin.
Capitale du pays initiateur du concept d’Alliance sahélienne, la ville symbolise la renaissance politique et diplomatique de la région, fondée sur la souveraineté, la solidarité et la complémentarité.

Ce rendez-vous renforce la position du Mali comme pilier institutionnel de la Confédération AES, après avoir déjà accueilli plusieurs réunions ministérielles (Justice, Affaires étrangères, Défense).


Une coopération politique en pleine construction

L’AES, devenue officiellement Confédération des États du Sahel en 2025, regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Au-delà de la coopération militaire, les trois pays cherchent désormais à bâtir une architecture politique commune :
Un Conseil de la Confédération, une coordination diplomatique, et bientôt un Parlement confédéral.

Cette dynamique traduit la volonté partagée de s’émanciper des modèles extérieurs pour bâtir des institutions adaptées aux réalités sahéliennes, centrées sur la sécurité, la souveraineté et le développement.


La rencontre de Bamako entre les présidents des parlements du Mali, du Niger et du Burkina Faso marque une étape clé dans la consolidation institutionnelle de l’AES.
Sous l’impulsion du général Assimi Goïta, la Confédération avance vers une union politique plus intégrée, où la voix des peuples sahéliens pourra se faire entendre à travers un futur Parlement commun.


La Rédaction

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