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Bamako accueillera en novembre le premier Salon de l’entrepreneuriat de l’AES.

Du 18 au 21 novembre 2025, la capitale malienne sera le cœur battant de l’innovation et des initiatives économiques. Le gouvernement du Mali a annoncé l’organisation du Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES (SIE-AES), un événement inédit qui réunira jeunes, femmes, investisseurs et décideurs des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), ainsi que leurs partenaires stratégiques.


Un rendez-vous régional pour l’avenir

Selon le communiqué du Conseil des ministres malien (CM N°2025-41/SGG), le thème retenu est évocateur :
« Entrepreneuriat : facteur d’intégration et de développement économique des pays de la Confédération AES ».

Il s’agit d’un signal fort, dans un contexte où les pays du Sahel cherchent à tracer leur propre voie d’intégration économique, après leur retrait de la CEDEAO.


Donner la parole aux jeunes et aux femmes

Le salon entend mettre en avant les initiatives des jeunes entrepreneurs et des femmes, souvent freinés par des obstacles financiers et institutionnels. Stands d’exposition, ateliers pratiques, concours de projets et rencontres B2B sont annoncés pour valoriser leurs idées.

L’ambition est claire : transformer la créativité locale en véritables opportunités d’affaires et en emplois durables.


Une réponse au défi de l’emploi

Le choix de Bamako n’est pas anodin. Le Mali, comme ses voisins de l’AES, fait face à un défi majeur : 95 % de la population active évolue dans l’économie informelle. Chez les jeunes de 15 à 35 ans, cette proportion est encore plus marquée.

En organisant ce salon, les autorités veulent encourager l’émergence d’entreprises formelles capables de créer de la valeur et de l’emploi stable, afin de répondre à une démographie galopante et à des besoins économiques pressants.


Attirer les investisseurs et partenaires

Au-delà des acteurs locaux, le Salon de Bamako vise à attirer les partenaires techniques et financiers ainsi que des investisseurs privés. L’idée est de connecter porteurs de projets et bailleurs potentiels, et de favoriser le financement de projets structurants dans des secteurs clés comme l’agriculture, le numérique, l’artisanat et l’industrie.


Une vitrine pour l’intégration économique

Ce salon sera aussi une vitrine diplomatique et économique. Il montrera la volonté de l’AES de se doter d’outils propres pour stimuler le développement, réduire le chômage et promouvoir la coopération régionale.


En novembre, Bamako sera plus qu’une capitale politique : elle deviendra une plateforme d’opportunités. Le premier Salon de l’entrepreneuriat AES est à la fois un pari et un symbole : celui d’une jeunesse sahélienne qui veut inventer son avenir.

Reste désormais à savoir si les promesses de partenariats et de financements se traduiront en projets concrets, capables de transformer durablement l’économie des pays de l’AES.

La Rédaction

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