
Côte d’Ivoire : Six nouveaux permis aurifères pour doper l’exploration minière.
La Côte d’Ivoire confirme sa volonté de devenir une puissance aurifère en Afrique de l’Ouest. Réuni ce 17 septembre, le Conseil des ministres a adopté sept décrets relatifs au secteur minier, dont six portent sur l’attribution de nouveaux permis de recherche d’or. Une décision stratégique qui traduit l’ambition des autorités de diversifier l’économie nationale et de renforcer l’attractivité du pays auprès des investisseurs internationaux.
Une carte aurifère en expansion
Les six permis de recherche octroyés couvrent plusieurs régions du pays, du Nord au Centre-Ouest. La société Somaco Global Resources (SGR) SARL explorera désormais dans le département de Tengréla, à la frontière avec le Mali et le Burkina Faso, une zone réputée riche en ressources minières.
Dans l’Est, Gold Finders SARL a obtenu un périmètre englobant Abengourou, Agnibilékro et Koumfaou, tandis que Viroc Mine Roll SARL s’aventurera au Centre-Ouest, notamment dans les départements de Sinfra et Bouaflé.
La société Alpha Mining SARL bénéficie quant à elle de deux permis distincts : l’un à Béhoumi et Sakassou, l’autre dans la zone de Niakara-Mandougou. Enfin, Laudi Exploration SARL s’est vu confier un vaste périmètre couvrant l’Ouest du pays, incluant Duékoué, Zoukoubeu, Issia et Bio.
Des permis strictement encadrés
Attribués pour une durée de quatre ans, ces permis s’accompagnent d’exigences techniques, environnementales et sociales. L’objectif est de s’assurer que l’exploitation future respecte les normes en matière de protection de l’environnement, tout en garantissant des retombées économiques locales.
À ces six permis s’ajoute un septième décret, portant modification du texte de 2019 relatif au permis d’exploitation de la société Perseus Yaoré SARL dans le département de Bouaflé. Cette mise à jour souligne l’importance que les autorités accordent au suivi rigoureux des opérateurs déjà installés.
L’or, moteur de diversification économique
Avec cette nouvelle vague d’autorisations, le gouvernement ivoirien confirme sa stratégie : faire de l’or un pilier majeur de son développement économique. Longtemps dépendante du cacao, la Côte d’Ivoire entend désormais diversifier ses revenus grâce à l’exploitation minière, mais aussi au pétrole et aux énergies nouvelles.
L’or, en particulier, connaît une demande mondiale soutenue, offrant au pays une opportunité unique de capter des investissements étrangers tout en consolidant sa place de futur hub minier régional.
Une ambition claire pour l’avenir
L’attribution de ces permis n’est pas une simple formalité administrative. Elle s’inscrit dans une vision : transformer la Côte d’Ivoire en un acteur incontournable de l’industrie minière africaine. Reste désormais à voir si ces explorations déboucheront sur des gisements exploitables et, surtout, si les retombées profiteront effectivement à l’économie nationale et aux populations locales.
La ruée vers l’or ivoirien ne fait que commencer, et les prochains résultats d’exploration seront scrutés de près, tant par les investisseurs que par les citoyens.
La Rédaction