Skip links

Sénégal : La mine d’or de Boto entre en production, un investissement de 230 milliards FCFA qui change la donne.

Kédougou s’installe désormais sur la carte aurifère africaine. La mine d’or de Boto, portée par le groupe marocain Managem, est officiellement entrée en production après plusieurs années de travaux. Un projet colossal évalué à près de 350 millions d’euros, soit environ 230 milliards FCFA, qui marque un tournant pour l’économie sénégalaise et pour la région de Kédougou.


Un projet minier de grande envergure

Le 2 septembre 2025, le premier lingot d’or de la mine de Boto a été coulé, scellant l’entrée en production de ce site stratégique. L’usine de traitement flambant neuve et la mine à ciel ouvert témoignent de l’ampleur du projet, qui mobilise des infrastructures modernes :

  • une capacité d’extraction de 35 millions de tonnes de roche par an,
  • une usine de traitement de 2,75 millions de tonnes de minerai,
  • une centrale électrique de 23 MW,
  • un barrage et une digue à résidus,
  • une piste d’atterrissage et un réseau routier adapté.

Production et réserves : une manne aurifère confirmée

La mine de Boto devrait produire en moyenne 160 000 onces d’or par an (soit environ 5 tonnes) au cours des trois premières années. Ses réserves prouvées sont estimées à 1,8 million d’onces (près de 56 tonnes), ce qui confère au site une durée de vie d’au moins 12 ans. Ces chiffres placent Boto parmi les projets aurifères les plus prometteurs de la sous-région.


Emplois et retombées locales

Au-delà de l’or extrait, la mine de Boto brille aussi par son impact social. Durant la phase de construction, plus de 2 500 emplois ont été générés, dont 90 % occupés par des Sénégalais. À terme, ce sont près de 1 500 emplois directs et indirects qui seront maintenus.
Le projet s’accompagne également de programmes communautaires : accès à l’eau potable, renforcement du système de santé, formation des jeunes et appui à l’employabilité des femmes.


Une vision stratégique pour l’Afrique de l’Ouest

Pour Managem, cette mine est une pièce maîtresse de sa stratégie africaine. Selon son PDG, Imad Toumi, l’ambition est claire : faire de Boto une référence en matière de performance industrielle, de développement durable et d’intégration locale. Le Sénégal, grâce à ce projet, confirme sa volonté de valoriser ses ressources minières en attirant des investissements structurants.


Une lueur d’or pour l’avenir du Sénégal

Avec la mise en production de Boto, le Sénégal franchit une étape décisive dans sa politique de développement minier. Ce projet, symbole de 230 milliards FCFA investis, illustre la capacité du pays à transformer son potentiel géologique en richesses économiques et sociales.

De la roche brute aux lingots d’or, Boto n’est pas seulement une mine : c’est une promesse d’avenir. Pour Kédougou et pour tout le Sénégal, l’or de Boto pourrait bien être l’étincelle d’un développement durable et inclusif.

La Rédaction

Accueil
Recherche
Top
Découvrir
Drag