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Manger coûte plus cher : L’huile, le lait et la viande flambent sur les marchés mondiaux.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont repris leur ascension en juillet 2025, confirmant une tendance haussière qui inquiète les économistes. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’indice des prix alimentaires a atteint 130,1 points, soit une hausse de 1,6 % par rapport à juin et de 7,6 % sur un an.
Derrière ces chiffres, un constat simple : manger coûte de plus en plus cher, surtout dans les pays qui dépendent fortement des importations.


Les huiles végétales au sommet depuis trois ans

Les huiles végétales sont en tête de la hausse : +23,6 % sur un an, leur plus haut niveau depuis trois ans. L’huile de palme reste particulièrement demandée, car elle coûte encore moins cher que certaines alternatives, mais son prix grimpe tout de même. Même tendance pour l’huile de soja et l’huile de tournesol.
La cause ? Une demande mondiale soutenue et des ajustements de production dans plusieurs pays exportateurs.


Produits laitiers : le fromage tire les prix

Les produits laitiers ont augmenté de 21,4 % sur un an. Cette progression est principalement portée par la fermeté des prix du fromage. Le beurre et le lait en poudre ont légèrement baissé sur le mois, mais pas assez pour compenser la hausse générale.


Viande : bœuf et agneau en tête

La viande a connu une hausse de 6,1 % sur un an. Le bœuf et l’agneau, en particulier, affichent des prix élevés, tandis que la volaille n’augmente que légèrement. Cette évolution se répercute directement sur le coût des protéines animales dans les assiettes.


Les bonnes nouvelles : céréales et sucre en baisse

En revanche, les céréales ont reculé de 3,79 % sur un an, notamment grâce aux récoltes de blé d’hiver dans l’hémisphère Nord, qui ont augmenté l’offre disponible.
Le sucre baisse encore plus nettement : –13,56 % sur un an, grâce à de bonnes conditions climatiques et des perspectives de récolte favorables en Inde, Thaïlande et au Brésil.


Un impact direct sur les ménages

Si la baisse des céréales et du sucre apporte un peu de répit, la flambée des huiles, de la viande et des produits laitiers risque de peser lourd sur le budget des familles, surtout dans les économies importatrices. Pour beaucoup de ménages, cela signifie soit réduire la quantité, soit revoir la qualité des repas.


Quand l’huile, le lait et la viande deviennent des produits de luxe, c’est le quotidien des familles qui se complique. Les marchés mondiaux ne se contentent pas de chiffres : derrière chaque hausse, il y a un repas en moins ou une assiette moins garnie.

La Rédaction

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